Dans le cadre de son engagement pour la promotion des droits humains et l’amélioration de l’accès à la justice, le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice (CQDJ), en collaboration avec le MBDHP et avec le soutien technique et financier de
DIGNITY , met en œuvre le projet intitulé :
« Prévention de la torture et de la violence et promotion de l’accès à des services tenant compte des traumatismes et cœurs sur les survivants » .
Un projet ambitieux pour trois régions clés
Ce projet, prévu pour la période 2024-2026, cible trois provinces du Burkina Faso :
- Le Kadiogo (région du Centre),
- Le Yatenga (région du Nord),
- Le Gourma (région de l’Est).
Avec une approche intégrée, ce projet vise à :
- Améliorer l’accès des victimes de torture et de violences à des services juridiques et psychosociaux adaptés ;
- Sensibiliser les communautés sur les droits relatifs à la torture et à la violence ;
- Renforcer le dialogue entre l’État et la société civile pour garantir la redevabilité en matière de lutte contre la torture.
Un atelier pour s’approprier les enjeux
Pour garantir la réussite de ce projet, un atelier d’appropriation a été organisé les 18 et 19 novembre 2024 à Ouagadougou avec les équipes impliquées. Cet atelier avait pour objectif de sensibiliser les participants aux enjeux de la prévention de la torture et de la violence, tout en clarifiant les rôles et responsabilités de chacun dans la mise en œuvre des activités.
Objectifs spécifiques de l’atelier
- Présenter la situation de la torture et de la violence dans les régions ciblées ;
- Promouvoir une prise en charge respectant la dignité et les droits des survivants ;
- Introduire l’approche sensible aux traumatismes et centrée sur les survivants ;
- Clarifier les objectifs, les résultats attendus et les outils nécessaires pour une mise en œuvre efficace.
Une méthodologie interactive et participative
L’atelier a été conçu pour encourager l’apprentissage actif à travers :
- Des présentations théoriques sur les concepts clés (prévention de la torture, soins tenant compte des traumatismes) ;
- Des études de cas pratiques ;
- Des ateliers et discussions de groupe pour partager les bonnes pratiques et renforcer la collaboration.
Des résultats concrets attendus
À l’issue de cet atelier, les participants sont mieux outillés pour :
- Offrir un accompagnement respectueux et adapté aux survivants de torture ;
- Sensibiliser les communautés sur les droits fondamentaux ;
- Renforcer les mécanismes de dialogue entre la société civile et l’État.
Une vision alignée avec la mission du CQDJ
Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission du CQDJ de promouvoir un accès équitable à la justice et de défendre les droits des plus vulnérables. Il reflète également la vision d’un Burkina Faso où chaque individu peut vivre dans la dignité, sans craindre les abus ou les violences.
Grâce à cette initiative, le CQDJ, ses partenaires et les acteurs étatiques unissent leurs efforts pour bâtir un avenir où la torture et la violence n’ont pas leur place.
